Il était une fois Dour

Crédit photo : Manon Vadelorge

Si vous connaissez le blog alors vous avez déjà suivi mon histoire d'amour avec Dour. L'année dernière, ce fut comment dire... Epique ! 4 jours de boue et d'amour à retrouver ICI !

Cette année, la boue n'était pas au rendez-vous et j'ai envie de dire heureusement... Une fois mais pas deux ! Comme l'année passée, je suis partie à Dour en tant que bénévole. Mais bénévole pour quoi? Pour ramasser les déchets sur la plaine à 6h du mat! Hummm... Que du bonheur... Ça vous fait rêver n'est-ce pas? Parce que moi oui ! Pour moi, c'est vraiment 6 jours à part qui me permettent de vivre une chouette expérience humaine et musicale !

En plus, l'équipe bénévoles dans laquelle j'étais, était sur motivée cette année pour bosser mais aussi pour faire la fête ! On a fini un peu sur les rotules mais on est rentrés avec des millions de souvenirs dans la tête ! Grâce à eux, j'ai passé un Dour inoubliable et je peux affirmer encore une fois que Dour, c'est vraiment l'amour !

Ce festival est vraiment unique en son genre et je pense que je suis devenue une vraie fidèle. J'aime le côté complètement hétéroclite de Dour. Ici, aucune place aux stéréotypes, on ne place personne dans une case. On est tous à Dour pour faire la fête et profiter des concerts. Et des concerts, il y en a eu... et pour tous les goûts ! Enfin il y a tout de même une petite critique à faire à ce niveau là. Cette année, j'ai été déçue par la programmation. Bien sûr, j'ai vu de très bons concerts dans des styles tous plus différents les uns que les autres (oui passez de Comeback Kid à Tryo on ne le voit pas forcément dans tous les festivals !) mais certains styles sont délaissés au profit d'autres. J'ai trouvé qu'il y en avait trop pour le style électro ! Pour l'année prochaine, j'aimerais bien que les programmateurs fassent des choix plus équitables pour tout le monde. Car oui, la bipolaire musicale que je suis a besoin de choix divers et variés. Quand la prog sera vraiment équitable alors là ça sera vraiment tout bon ! Oui oui... je sais je suis une éternelle insatisfaite mais bon on ne va pas me refaire !

Pour finir, parlons de l'ambiance générale du festival. Pendant 6 jours, j'ai pu rencontrer plein de nouvelles têtes et humainement parlant, c'était vraiment très cool. J'ai fait plein de rencontres inattendues qui m'ont fait plaisir. C'est vraiment ça que j'aime en festival. A chaque fois, je me déconnecte de mon monde et pendant quelques jours, je vis des moments inoubliables que je n'aurais jamais pu vivre ailleurs. A Dour, tout le monde a cette sensation, ce festival est vraiment unique pour ça. On revient toujours différent après un passage à Dour car l'ambiance y est vraiment particulière...! Au final, c'est un peu l'effet colonie de vacances. En très peu de jours, on se lie d'amitié avec des personnes inconnues et ils deviennent nos meilleurs potes pour le temps du festival. Et évidemment, le blues d'après-festival est le même que celui d'après colo... Forcément, lorsque l'on passe 6 jours collés à un groupe de potes, quand on rentre chez nous, on se sent un peu, voir très seul(e). On retrouve notre appart tout petit, on avait oublié les galères de la vie... On voit tout notre bordel dans le salon et on a envie de mourir... On voit toutes les lessives à faire et on a envie de crier "MAMAN"... On ouvre notre courrier et on y trouve des factures et puis là c'est le bout, on se met à pleurer et on ne prie que pour une seule chose : vivement le prochain DOUR bordel !