lundi 3 décembre 2012

My first week-end in Berlin, my first photo article !

Du froid, de l'allemand, du musée, du mur, de la bonne bouffe, de la bière, du bon vin, de la promenade, de la photo... Berliner le temps d'un week-end !


Station de métro berlinois. Ah ouais, ça change de Paris ! Je veux même dormir dans cette station tellement elle est propre !

Crédit Photo : Manon Vadelorge


Photo dans le métro aérien

Crédit Photo : Manon Vadelorge


Sympathique pub vu sur le bord de la route, j'ai été impressionnée de remarquer une pub sur le tabac.

Crédit Photo : Manon Vadelorge


Premier beau bâtiment du week-end : la gare d'Hambourg ! J'ai envie de vous dire que ça commence très bien !

Crédit photo : Manon Vadelorge


La mythique porte de Brandebourg que l'on ne présente plus.

Crédit Photo : Manon Vadelorge


Que d'émotions dans ce mémorial de l'Holocaust.

Crédit Photo : Manon Vadelorge


La première citation que j'ai lu au musée juif. 

Crédit Photo : Manon Vadelorge


La configuration du musée est inattendue, elle sort des codes traditionnels et ça fonctionne à merveille, j'ai trouvé cela sublime.

Crédit Photo : Manon Vadelorge


La partie la plus angoissante mais la plus sublime du musée : "recréer l'ambiance d'un camp de concentration"

Crédit Photo : Manon Vadelorge


Le mythique bonhomme vert du passage piéton berlinois ! Jamais égalé !

Crédit Photo : Manon Vadelorge


Bonne dégustation dans ce charmant restaurant gastronomique : Rutz. Une belle trouvaille qui m'a fait vivre un rêve culinaire...

Crédit Photo : Manon Vadelorge


Longue marche le long de la East Side Gallery. J'ai touché le mur !

Crédit Photo : Manon Vadelorge


Joli photomaton découvert après notre ballade.

Crédit Photo : Manon Vadelorge


Après une longue marche, on monte en voiture dans la mythique Trabant au DDR Museum !

Crédit Photo : Manon Vadelorge


Et on redécouvre la mode. RDA style VS RFA style ! Je vous laisse deviner... !

Crédit Photo : Manon Vadelorge
Crédit Photo : Manon Vadelorge


Pour finir, découvrez notre magnifique chambre d'artiste avec sa chaise de réalisateur surréaliste... J'adore !

Crédit Photo : Manon Vadelorge



Crédit Photo : Manon Vadelorge






The Newsroom, grand cru de la HBO

En cette première semaine de décembre, on a tous froid, il pleut, il vente, pour certains ce sont même les premiers flocons qui arrivent... On a donc qu'une envie : se mettre en hibernation ! C'est le bon moment pour vous parler d'une série qui vous permettra de vous divertir pendant vos weekends cocooning : THE NEWSROOM.

Avec l'affiche, j'étais déjà conquise.



Pour résumer le synopsis : Dans cette série, nous rentrons dans l'univers de Will McAvoy, journaliste sur ACN, chaîne d'informations en continue. Cette homme est l'incarnation de l'homme que l'on a envie d'admirer et de déteste en même temps. La série commence par un discours en direct du journaliste qui révoque en doute le principe du rêve américain. Rien qu'avec ces premières images, le fil rouge est lancé... On est déjà attaché à cet homme audacieux, agaçant et courageux. Cette première scène ne sera pas trompeuse. Va s'en suivre la découverte du monde de Will McAvoy et de son émission "News Night". Will doit réaliser son émission avec une toute nouvelle équipe et surtout avec une nouvelle productrice exécutive qui, bien sûr, à un passif avec lui... Nous découvrons alors les coulisses endiablées de cette émission qui a pour leitmotiv "Makes every morning News Night" !

"What makes America the greatest country in the world? You do."




Pour ma part, je suis vraiment tombée sous le charme de cette série de part ses nombreuses qualités. Comme d'habitude, la HBO nous offre de la qualité et pas un SOAP pour la ménagère de plus de 50 ans ! Ici, aucune faute notée de ma part. La réalisation est vraiment bien montée, le choix des acteurs est très bien effectué, le scénario nous donne envie de suivre l'aventure jusqu'au bout... Pour moi, le pari est réussi, ils m'ont conquise avec leur série-fiction-réalité ! Je n'ai donc qu'une chose à vous dire : foncez regarder cette petite merveille plutôt que de perdre votre temps devant les chaînes du service public français !

Voici une citation pour vous donner un aperçu de l'esprit du personnage.

mardi 20 novembre 2012

Bruxelles ma belle. Mes coups de coeur de la capitale belge.

Le Balmoral



Bienvenue dans les années 60 aux Etats-Unis! Si vous aimez le rose bonbon, la musique sixties, les burgers et les clubs sandwichs, alors bienvenue dans votre nouvelle cantine ! Ce restaurant se situe dans le quartier le plus bobo français de Bruxelles : la place George Burgmann. J'adore cet endroit parfait pour une virée lunch/shopping ou alors pour un brunch de lendemain de soirée ! Pour ma part, ce restaurant est une bonne adresse pour leurs milk-shakes et jus de fruits frais ! Un vrai délice ! Avec ceci, prenez un de leurs burgers et vous êtes le roi du monde ! Ils font un burger avec une sauce à tomber par terre et en plus vous ne resterez pas sur votre fin. En plus de ceci, il y a une salle de jeux pour enfants donc restaurant parfait pour parents voulant manger en paix !



La friterie Antoine



L'éternel combat des friteries bruxelloises : Qui sera la meilleure? Pour ma part, ma préférée reste celle de la place Jourdan à côté du quartier européen. Même s'il faut s'armer de patience pour avoir son cornet, le jeu en vaut la chandelle! Les frites ont beau s'appeler "French Fries" en anglais c'est indéniable, le roi des frites c'est la Belgique. En plus de la qualité des frites, profitez de la gentillesse des cafés aux alentours qui vous laissent vous asseoir avec votre cornet du moment que vous consommez une petite boisson. Et franchement qui a envie de refuser? L'association frites/bière est quand même magique et surtout indispensable lors d'un trip à Bruxelles !



Urban Outfitters


Alors certes, ce n'est pas Bruxellois, mais je trouve ce concept store international très intéressant et vraiment sympa. Ce magasin a l'avantage d'être situé dans des locos très beaux et la déco de la boutique est vraiment chaleureuse. Si vous voulez la parfaite panoplie du hispter, vous êtes arrivé dans votre paradis !



LUSH


Quel bonheur tous ces jolis produits frais faits main !! Juste à côté d'Urban Outfitters, venez vous ruiner une seconde fois pour prendre soin de votre joli corps. Ici, tout le monde peut être satisfait, venez avec votre amoureux je suis sûre qu'il tombera aussi sous le charme ! En rentrant dans cette boutique, on a l'impression d'être à la fromagerie du savon : de grosses meules de savons sont posées sur une table et on en demande à la coupe. "Alors ma petite dame, il vous en faudra combien?". Le concept est terrible ! Ensuite on arrive au rayon poisson. Oui, oui, vous pouvez observer des pots de crèmes dans de la glace pillée comme vous voyiez le poisson sur son banquet de glace! Encore une fois j'adhère au concept et au moins je suis sûre que mes produits sont frais. Puis ce que j'aime dans cette boutique, c'est qu'il ose nous proposer des trucs vraiment absurdes et insolites. Allez à la caisse et retrouvez les capsules de dentifrice ou encore la pâte à modeler qui fait shampooing et gel douche ! Par contre, faites attention aux vendeuses qui ont été formées comme des bêtes de concours pour vous faire acheter encore plus !!



Bonnefooi


Bar atypique situé à côté de la fameuse salle de concert de l'Ancienne Belgique. Venez ici pour remuer votre popotin sur de la bonne musique assurée ! En plus de la bonne ambiance générale, le gros atout de ce bar est son fumoir à l'étage. Celui ci n'est pas complètement fermé donc vous pouvez continuer à profiter du DJ tout en fumant votre cigarette. Je suis sûre que je vous ai conquis avec cet argument. Deuxième argument convaincant : après un concert à l'AB, il vous offre un verre ! Et oui, encore une raison de tester ce bar après un concert endiablé...!



COMING SOON DANS CET ARTICLE :

-Palais des beaux-arts
-Musée Magritte
-Le DNA (bar/concert)
-Au Délice (restaurant)
-Moeder Lambic (bar)

lundi 12 novembre 2012

Ma mission commando au Dour Festival 2012 (24 ème édition)


Voilà, nous y sommes, j’ai tout préparé, tout est dans la voiture : la tente, le sac de randonnée, les réserves de nourriture, le kway, les bottes… J’ai tout, je peux prendre la route destination DOUR. Juste avant, je vérifie une dernière fois la météo, un petit sourire me monte aux lèvres, la chaine météo annonce du soleil ! Allez, dans un moment d’espoir, je prend mon maillot de bain (quand on connaît la fin, vous avez le droit de sourire) ! Soyons fou, c’est le mois de juillet, prenons des fringues d’été ! Je monte enfin dans ma voiture et je branche la musique. Une heure de voiture et Selah Sue pour m’accompagner. Arrivée sur place, le soleil est là, nous nous installons, prenons nos badges et à nous, les 4 jours de festival ! C’est le début, la motivation est là, tout le monde est content d’être là ! Jusqu’ici tout va bien… Installation, visite du site, rencontre avec les autres bénévoles… Nous sommes à J-1 du festival et tout semble aller pour le mieux, les gens sont motivés pour passer 4 jours de festival au top !


Crédit photo : Manon Vadelorge


Notre mission pour les 4 jours : se lever à 5h30 pour ramasser les déchets sur la plaine de Dour. Autant vous dire qu’à cette heure-ci, il en faut du courage, on va avoir l’impression de travailler dans un no man’s land dévasté par des festivaliers en folie (ou autre… mais on a pas envie de savoir !). Au début, je ne m’inquiète pas trop, l'ambiance est là au sein du groupe, quelques rayons de soleil... Pourquoi ce bénévolat devrait-il être difficile?


Le jeudi matin, tranquillement, on s’accorde une grasse matinée avant de découvrir les premiers sons du festival. Le soleil est toujours là ( !!!), je sors le short et les lunettes, direction la scène de la maison dans la prairie pour voir le groupe français La Femme. Mauvaise impression pour ce premier concert du cru Dour 2012 : la sono est super mal réglée, on n’entend pas les voix et mes tympans sont à la limite de saigner. Dommage, ces jeunes sudistes avaient l’air doués et dynamiques. Mais allez la bonne humeur est toujours là ! Heureusement, juste après, grosse surprise, je me faufile dans la fosse de la scène Club Circuit Marquee pour découvrir un super groupe : Merdan Taplak !  Ce DJ belge met l’ambiance avec un style particulier qui nous fait tous bouger sous le chapiteau ! Après ce bon moment, je sors et là, que vois-je, à ma grande déception : le soleil n’est plus là ! Nous sommes en début de soirée et la pluie s’invite à Dour... Je pars chercher kway et bottes mais je garde espoir, je prie très fort pour que la pluie ne soit que notre amie pour un soir. Je me balade et regarde un peu certains shows de loin en attendant 21 heures pour voir la prestation de Selah Sue. Malheureusement pour moi, Selah Sue passe sur la grande scène donc pas de chapiteau et avec la pluie il va falloir que je m’arme de courage ! Mais je me lance et pars dans la fosse pour avoir une place assez sympa. La première moitié du concert me plait vraiment, on est mouillés mais on danse, l’ambiance est là mais plus tard la pluie aura raison de moi. Je passe la fin du concert en étant frigorifiée ce qui gache ce moment pourtant bien parti. Pour mon prochain concert, c’est la même histoire, je vais devoir rester sous la pluie… AU SECOURS ! Des concerts sous la pluie et demain je me lève à 5H30. Je suis ici depuis 24h et mon moral n’est plus vraiment là. Pour ne pas être dégoutée au bout d’un jour, je décide donc de regarder le show de Franz Ferdinand depuis le bar pour être au moins assise même si je ne suis pas protégée de la pluie. Deuxième grosse déception de la soirée, je subis la pluie pour voir un concert mauvais. Franz Ferdinand, tête d’affiche de ce festival, ne m’a pas emporté…

The Black Box Revelation (Belgique) @ Last Arena
Crédit Photo : Manon Vadelorge



Jour 2 : Vendredi matin. Chaos général sur la planète dourienne.

5H30 le réveil sonne, j'entends encore la pluie qui tombe sur ma tente. Quelle rude épreuve de sortir de ma tente pour aller rejoindre joyeusement la plaine ! Nous arrivons à 6h sur place et là, commence l'attente d'une heure pour recevoir notre matériel de travail. A ce moment-là, je suis heureuse d'être à Dour et je me dis que l'organisation de ce festival est vraiment merveilleuse. Pour me réconforter, je pense à l'après-midi de concerts qui m'attends. Bien sûr, je n'avais pas encore vu l'état de la plaine, c'est sûrement pour cela que je n'étais pas encore démotivée. Il m'a suffit de faire 100 mètres sur la plaine pour comprendre que j'allais me sentir très très seule. Nous y voilà, il est 7h du matin et nous sommes 60 personnes à traverser cette plaine qui ne ressemble plus qu'à un champ de bataille avec tous les cadavres de bières laissés par les festivaliers.  Cette matinée va paraître très longue... Après trois heures sur cette plaine, j'ai mes doigts congelés, je tremble, j'ai de la boue des pieds jusqu'à la tête... En somme, à ce stade je n'en peux plus. Je veux une douche, je veux même abandonner. Je rejoins la sortie de la plaine et là, rebelote, l'attente interminable recommence. 1 heure après, je suis enfin dans ma tente, sous mon sac de couchage pour me réchauffer un minimum. La pluie ne s'arrête pas, je n'arrive pas à y croire. Mais allez, mon âme d'aventurière reprend le dessus, je décide de remettre ma plus belle tenue pour rejoindre les cabines de douche. Lorsque j'arrive devant la cabine, je me prépare psychologiquement à la traditionnelle douche glacée de festival. A ma grande surprise et pour mon plus grand bonheur, les premières gouttes d'eau sont chaudes et elles le restent jusqu'au bout ! Quel moment de victoire ! Nous en sommes au jour 2 du festival et ce moment est peut être le meilleur de la journée et du festival ! Après ce grand moment, destination la plaine pour une nouvelle après-midi/soirée de concert. Superbes shows en cette nouvelle journée : The Inspector Cluzo & The FB'S Horns, 1995, Kanka et Sebastien Tellier restent de très bons souvenirs. N'oublions pas que la pluie nous accompagne encore et toujours jusqu'au bout de la nuit...

1995 (France) @ Last Arena
Crédit Photo : Manon Vadelorge


Jour 3 : Motivation des troupes.

En ce samedi matin, les bénévoles ne sont pas au plus haut de leurs formes. Tous sont traumatisés par cette première matinée assez rude mais pourtant tout le monde se réveille pour aller braver la pluie et la boue ! Bottes aux pieds, kway bouclé, c'est reparti. Ce jour-là, le travail va beaucoup plus vite, les chefs se sont organisés et ce nettoyage parait beaucoup moins atroce que la veille. Pourtant, je vous rassure, toujours autant de boue et de cadavres de bières par terre(par boue?). J'admire l'équipe que nous sommes ! Nous sommes les aventuriers de l'ombre de Dour 2012.
Après ce dur labeur, je profite de l'instant douche chaude encore une fois ! Finalement, ça restera sûrement dans le top des bons moments du festival ! De plus, ce jour là, en milieu de journée, la pluie nous a quitté pour nous offrir un peu de soleil. Quel moment de consécration ! La fin d'après-midi est vraiment agréable, on marche toujours dans la boue mais le soleil est là pour nous réchauffer le coeur. Je ressors mes lunettes de soleil qui n'avaient pas été très utiles jusqu'à maintenant. Je profite encore une fois de très bons shows (bonnes découvertes) : Les Fils de Teuhpu, Nada Surf, Stuck in the sound et Parov Stelar. Après toutes ces jolies émotions, je rejoins mes contrées pour essayer de dormir un minimum...

Bienvenue à Dour plage !
Crédit Photo : Manon Vadelorge
Keep smiling !
Crédit Photo : Manon Vadelorge



Jour 4 : The Last Day or The End of The World ?


Tic Tac, Tic Tac, drrrrriiiiinnnnggg : Dernier réveil douloureux de la semaine ! Malheureusement, sans surprise, la pluie est revenue. Cela ne nous déprime pas, c'est le dernier jour, on peut bien jouer le jeu une dernière fois pour ensuite profiter tranquillement des derniers shows du cru 2012. "Mais" (oui il faut bien qu'il y ait un "mais" sinon mon histoire n'est pas drôle !) Je disais donc : MAIS aujourd'hui la pluie a décidé de s'acharner contre nous ! Au fur et à mesure des minutes qui s'écoulent sur la plaine, la pluie est de plus en plus forte, on a le sentiment d'être sous une douche géante mise en mode turbo. On se réfugie sous la scène Cannibal Stage. A ce moment-là, on peut voir deux types de profil : premièrement, l'aventurier qui ne lâche rien, qui continue son boulot même sous le chapiteau et deuxièmement, le démotivé qui est arrivé à bout, qui s'affale et se plaint. Le démotivé râle, il est en colère contre les organisateurs. Alors certes, les régisseurs ne pensent pas vraiment à notre petite santé fragile mais en même temps, est-ce qu'ils ont vraiment le temps et le devoir de penser à ça ? Si on est là en ce dimanche matin d'un mois de juillet sombre, c'est nous qui l'avons choisi ! J'essaye de ne pas me décourager et je me répète en boucle "c'est le dernier jour comme ça!". Apparemment, mes collègues ne sont pas tous dans cet état d'esprit. En moins de trente minutes, les trois quarts des bénévoles ont déserté la plaine... Finalement, ma persévérance ne servira pas à grand chose car les chefs décideront de nous libérer. Pour ce dernier jour, je ne suis plus du tout motivée pour les concerts. Après le travail, toute l'équipe veut partir. A partir de 15h,  les trois quarts des bénévoles ont tout rangé et sont prêts à rentrer chez eux. Même si, à ce moment-là, je rêve de mon confort dans ma petite maison, je pense à tout le boulot que j'ai fourni gratuitement et cela me donne envie de profiter jusqu'au bout du festival. Alors oui, cette dernière journée sera froide, pluvieuse et fatiguante mais un peu de rock'n'roll attitude ne fait pas de mal ! Je ne vais pas être déçue, ma dernière journée me fait découvrir plein de groupes (Baxter Dury, The Subways, The Rapture, Disiz, C2C) qui me donnent envie de danser jusqu'au bout de la nuit. Je pars me coucher avec un air satisfait même si je finis quand même ces quatre jours sur les rotules. De plus, demain matin, il va falloir finir notre boulot même si tous les gentils festivaliers ne seront plus là.


Lundi ou la fin de l'enfer pluvieux : Lundi matin, il n'y a toujours pas de miracle à Dour, la pluie est toujours là et l'équipe est donc considérement réduite... Les derniers survivants se lèvent pour braver une dernière fois ce no man's land. Mais 1 heure après le réveil, grand moment de bonheur : le chef nous annonce qu'ils ne vont pas nous faire travailler car de toute façon, la plaine de Dour est devenue un terrain miné complètement impraticable. Ce festival boueux et catastrophique finit donc sur une dernière touche un peu plus relax ce qui n'est pas plus mal. Enfin, après 6 jours de boue, de froid, de pluie, de déchets... On peut remballer nos affaires pour retrouver notre confort !


Bilan du Dour Festival : Malgré de nombreuses difficultés, pour ma première expérience dourienne, je garde de bons souvenirs, de bonnes découvertes musicales et de très belles rencontres. Même si le cru 2012 n'était pas le meilleur, Dour Festival me semble être un bon festival dans l'ensemble : Premier point, il n'est pas très cher (100 euros pour les 4 jours), ce qui ,comparé à des festivals parisiens, reste très abordable et deuxième point, il offre une des affiches les plus hétéroclites que j'ai pu voir jusqu'à présent. Pour moi, je trouve que Dour est donc un des festivals avec le meilleur rapport qualité prix et il a surtout des festivaliers en or car après 4 jours dans la boue, ils avaient tous encore le sourire ! Le Dour Festival est donc un festival à vivre (sous le soleil pour être parfait) car il a vraiment son univers et son style à lui ! D'ailleurs, comme le dit le slogan de la fin de la 24ème édition "Dour, c'est l'Amour !".

Apprenez ce cri si vous comptez faire le cru 2013 !
Crédit Photo : Manon Vadelorge

dimanche 11 novembre 2012

Concert de Marcus Miller à l’Ancienne Belgique, Bruxelles : rencontre avec un bassiste extra-terrestre (29 avril 2012)

Alors que le 29 avril 2012 approchait à grands pas, j’étais prise d’euphorie à l’idée d’assister à une prestation de Marcus Miller. Le jour même, arrivée sur place, le frontstage est déjà bloqué par une centaine de fans qui veulent à tout prix avoir le meilleur point de vue. Pour ma part, je décide de m’asseoir tranquillement pour profiter au maximum du concert. Marcus Miller, roi du suspense, nous fait attendre un long moment avant d’arriver sur scène, un virtuose se mérite ! La tension monte dans  la salle, j’ai mal pour tous les fans agglutinés debout dans la fosse qui veulent enfin voir la star de la soirée ! Lorsqu’enfin ce long périple d’attente prend fin, le public se réveille et applaudit comme si Monsieur Marcus Miller, qui vient d’apparaître sur scène, venait déjà de faire son show. Pour l’accompagner Alex Han (saxophoniste), Maurice Brown (trompette), Kris Bowers (clavier), Adam Agati (guitare) et Louis Cato (Batterie) le rejoignent sur scène, comme à la file indienne. Grosse surprise au demeurant puisque nos billets et la description du concert n’annonçaient pas une si belle affiche ! Nous y sommes, tout le monde est là, les artistes sont prêts, le public est bien présent, c’est parti. Ecoutons ensemble le maitre du slapping nous donner une leçon de basse. Durant ces deux heures, toute la troupe va nous convaincre. Personne ne sera déçu et je pense que l’idée de se faire rembourser est une hérésie. Tout le monde est heureux de cette session qui vient de nous mettre une immense claque ! Pendant le concert, une question : Qui est cet homme ? Qui est cet homme qui nous offre deux heures de pur bonheur ? Tout ce qu’il fait marche à merveille. Les notes viennent me faire frissonner comme si je découvrais la musique pour la première fois. Tous les artistes offrent un concert d’exception, ils rayonnent sur scène et mettent le feu à la salle. Les spectateurs restent bouche bée avec une envie de dire indéfiniment « WE WANT MORE ! ». En plus du show, Marcus Miller nous fait rire, nous avons tous envie de devenir « son meilleur ami ». Sa « cool attitude » nous transporte, tout le monde a le sourire aux lèvres et on se rend bien compte que Monsieur Miller nous offre un moment unique. Nous arrivons à l’apogée du concert lorsqu’il termine avec sa version de Come Together des Beatles. A cet instant, l’atmosphère change, le public est euphorique et chante à tue-tête ce morceau que nous n’avons plus besoin de présenter. La salle est conquise et notre cher virtuose joue avec une facilité déconcertante. D’ailleurs, sur certains morceaux, on ne comprend plus, on aimerait savoir comment ses doigts glissent à la vitesse de l’éclair tout le long de sa magnifique basse. Vous l’aurez saisi, j’ai été envoûtée par ce grand bassiste, ce beau monsieur… D’ailleurs en écrivant, les frissons reviennent, je l’applaudis encore une fois et je donnerai beaucoup pour revivre ce moment merveilleux et unique. Merci Marcus, continue de nous faire vibrer longtemps !



Courez donc acheter son nouvel album "Renaissance"




Marcus Miller et sa "cool attitude". "Do you want to be my best friend, please?"


A très vite pour mon prochain article musical qui parlera de ma mission commando au Dour Festival 2012.


Premier article. First Article.

Bonjour tout le monde !

Tout d'abord, je me présente, Manon, 19 ans, étudiante en sciences politiques à l'IEP de Lille et passionnée par la culture sous toutes ses formes ! Sur mon blog, je veux partager avec vous mes expériences, mes coups de coeur (ou de gueule) et mes bons plans. Si vous avez envie de vous cultivez ou de légumez sur Internet pour regarder des posts divers et variés, c'est ici que tout se passe ! Mon but est de faire un melting pot de culture et de découvertes personnelles pour que vous puissiez découvrir diverses choses. Ici, vous pourrez donc voir de tout !  Cela ira de la critique d'un film au résumé d'un voyage en passant par mes petits écrits sur les faits d'actualité qui m'interpellent... Il y en a donc pour tout le monde ! J'ai même envie de vous parler shopping et cuisine ! Comme l'indique le nom de mon blog, ça sera mon petit bazar, ma petite caverne d'Ali Baba.

J'espère que vous trouverez tous des choses utiles et intéressants sur mon blog ! En tous les cas, je vais essayer d'écrire de bons articles pour que cela vous plaise !

A très vite pour mon premier (vrai) article !


Hello everyone!

First of all, I'm Manon, 19 years old, Political Science student at the IEP of Lille and very passionate about culture and medias ! I will share with you all my experiences and critics. If you want to expand your culture or just discover something on the Internet, you can look at my blog and see many articles about a lot of stuff ! My aim is to create a melting pot of culture and personal discovery. On my blog, you will see everything and anything ! From film criticism to a trip summary... There is something for everyone ! I even want to talk to you about shopping and cooking. It will be my little bazaar as indicated in the blog's name.

I hope you will find many useful and interesting things on my blog! I will try to write good articles that you will like!

See you as soon as possible for my first (real) article!