jeudi 29 mai 2014

Le retour des Apéros Urbains !

Bon ok, aujourd'hui il ne fait pas très beau mais ce week-end, le soleil est de retour ! Et avec lui, les Apéros Urbains également ! Quoi tu ne connais pas? Allez en tant que bruxellois, on t'a sûrement déjà trainé aux Apéros Urbains.



Les Apéros Urbains c'est l'évènement du printemps qui égaye nos vendredis soirs. Tous les vendredis de printemps/été entre 17h et 23h, l'orga des Apéros débarque dans un grand lieu de Bruxelles pour te proposer alcool et musique.

Chaque vendredi, tu auras donc l'action de redécouvrir un lieu de Bruxelles avec un verre de bière ou de vin à la main entouré de tous tes potes, c'est pas trop cool ça? Et si en plus le soleil est au rendez-vous, alors c'est une toute bonne soirée ! N'oubliez pas de ramener un jeu de cartes ou des boules de pétanque !

Pour la première soirée 2014, les Apéros auront lieu sur la place du Musée, derrière la Place Royale. Et pour les plus chauds d'entre vous, la soirée continue également au Bloody Louis (l'ancien galerie Louise) avec la soirée Apéros Clubs dès 23h.

Et tu veux savoir la bonne nouvelle dans tout ça ? L'accès aux apéros est gratuit ! Donc je t'ordonne d'aller en profiter pour moi demain soir (ouais l'étudiante studieuse qui sommeille en moi ne viendra pas).

J'ai un deuxième bon plan pour toi, si Samedi tu n'as pas trop la gueule de bois, je te conseille d'aller faire un tour au café du sablon (Rue de la régence) pour rencontrer Rudy Dupuis, le Champion de France du Latte Art. Avec un peu de chance, tu pourras même apprendre à faire des jolis dessins dans ton cappuccino !





mercredi 21 mai 2014

Coup de coeur : Deux jours, une nuit des frères Dardenne

Cannes, les paillettes, le tapis rouge, le soleil, les films, les acteurs, les producteurs, les journalistes, les gens inutiles.... et les habitués ! Cette année, les frères Dardenne ont encore l'immense honneur d'avoir été sélectionnés pour la compétition officielle du festival international de Cannes. Leur film s'appelle Deux jours, une nuit et les personnages principaux sont incarnés par Marion Cotillard et Fabrizio Rongione (grand habitué des frères Dardenne). Il a été projeté à Cannes hier et en même temps, il y a eu une avant-première à Bruxelles. J'ai profité de l'occasion et je suis donc allée le voir hier soir. Retour sur un film débordant de richesse et d'émotion.

Synopsis : Sandra, aidée par son mari, n'a qu'un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu'elle puisse garder son travail.

Bande-Annonce :



Un synopsis de deux lignes qui ne donne pas beaucoup d'informations. En lisant le synopsis et en regardant la BA, je ne savais absolument pas à quoi m'attendre. Je suis fan des Dardenne mais ce film partait mal pour une seule chose : l'actrice principale. Je ne supporte pas le jeu d'actrice de Marion Cotillard. Vous me direz, je ne suis pas la seule mais il est vrai que je n'ai pas beaucoup de tolérance avec elle. En allant voir ce film, j'ai fait un travail énorme pour passer au dessus. Je me disais intérieurement "allez c'est les frères Dardenne qui l'ont dirigé, elle va sûrement jouer différemment". 

Arrivée dans la salle, j'ai hâte de voir les premières images. Comme à leurs habitudes, le générique commence sans son. Aucune musique. Juste ce fond noir avec écriture blanche. Leur marque de fabrique en quelque sorte. Maintenant, on a l'habitude et ça met direct dans l'ambiance sans avoir vu une seule image et je trouve ça extraordinaire. 

Au bout de quelques minutes, je commence à râler sur le jeu de Marion. Et bah oui, la pauvre petite, même ici, je ne l'aime pas. J'ai toujours l'impression qu'elle joue avec les mêmes expressions. En pensant tout cela, j'essaie de me focaliser sur autre chose. Je tente de me concentrer sur son personnage et non pas sur son jeu. Ma persévérance a payé. J'ai réussi à faire abstraction et je suis rentrée vraiment dans l'histoire de Sandra. 

Au travers du microcosme de la vie de Sandra, les frères Dardenne ont fait plus que nous raconter l'histoire d'une femme qui se bat pour ne pas perdre son travail. Ils intègrent son histoire particulière dans une globalité. Ce récit représente un symbole socio-politique d'un pan de notre société actuelle.
On dit souvent que les frères Dardenne font du film social mais là c'est au delà de ça. Ce thème et cette histoire particulière engendrent beaucoup de sujets à la fois : le combat d'une femme, la dépression, la relation amoureuse, la vie de famille, le milieu ouvrier, la générosité de l'homme, la persévérance, la foi et la croyance en l'homme... Cette histoire nous permet d'analyser plusieurs thématiques. On va clairement au delà du social et de la situation dramatique des ouvriers dans le cadre de la crise financière. On entre dans la psychologie des personnes qui sont dans cette situation. On tente de nous donner les clés pour comprendre, pour analyser toute la situation dans son entièreté. 

Conclusion : Un très beau film qui m'a totalement transporté pendant 1h30. Je connais quasiment toute la filmographie des frères Dardenne et j'ai été très impressionnée par la construction du film. Par rapport à leurs autres scénarios, j'ai trouvé que celui-ci avait été construit de manière différente. On lit beaucoup plus facilement les personnages mais c'est tout aussi intéressant. La fin est inattendue venant d'eux. En somme, c'est un film à aller voir même si vous êtes, comme moi, des anti-Cotillard.

Deux jours, une nuit
Un film de Jean-Pierre et Luc Dardenne
Durée : 1h35
Sortie officielle : Mercredi 21 mai 2014